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SALOMON s’engage dans FRET21

Catégorie : portraits | Publié le : 4/03/21

Nous voulons inciter notre écosystème à se pencher sur la question de l’empreinte carbone, explique Marie-Laure Piednoir. Nos appels d’offre futurs auprès de nos transporteurs comprendront non seulement des exigences en matière de coût et de délai mais aussi d’environnement

PORTRAIT

La marque spécialisée dans les articles de sport et de loisirs structure sa démarche développement durable et s’engage dans le dispositif FRET21. Pour réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) de ses flux transport, Salomon se concentre sur la réduction de l’aérien.

« Nous voulons inciter notre écosystème à se pencher sur la question de l’empreinte carbone, explique Marie-Laure Piednoir. Nos appels d’offre futurs auprès de nos transporteurs comprendront non seulement des exigences en matière de coût et de délai mais aussi d’environnement ».

Salomon s’est inscrit en 2018 dans la SBTI (Science Based Targets Initiative), projet soutenu notamment par les Nations-Unies et le WWF, il encourage les entreprises à définir des objectifs de réduction (aussi appelés cibles de réduction) des émissions de gaz à effet de serre (GES) en cohérence avec les préconisations scientifiques. Dans ce cadre, la marque spécialisée dans les articles de sport et de loisirs annonce un objectif de réduction des ses émissions de CO2 de 30 % d’ici à 2030 et une neutralité carbone en 2050.
À la recherche d’outils et de méthodes pour y parvenir, Stéphane Bonnet, acheteur transport chez Salomon s’est intéressé au dispositif FRET21, soutenu par l’AUTF et l’ADEME. « Nous disposons déjà d’une forte culture de mesure et suivi de l’empreinte carbone, rappelle Emmanuel Médaly,
responsable sécurité et environnement de Salomon et référent FRET21 au sein du groupe. En 2017, en plus de la certification Iso 14001, nous avons également obtenu l’Iso 50001, pour le management de nos énergies
».

Salomon veut réduire la part de l’aérien dans ses expéditions
Cette culture de calcul des émissions de CO2 a permis au groupe d’identifier rapidement, avec les équipes de FRET21, l’activité sur laquelle il devait se concentrer pour réduire son empreinte carbone.
« L’activité « footwear » représente 6,5 millions d’unités de chaussures transportées, explique Marie-Laure Piednoir, responsable du développement durable. 8 700 tonnes sont ainsi acheminées chaque année, par voie maritime principalement, mais aussi par avion ».
L’aérien porte sur 15 % des flux vers l’entrepôt presté par XPO de Saint-Vulbas et vers l’Annecy Design Center (ADC), siège de Salomon.
Il est la principale source d’émissions de CO2 au sein du groupe. La marque utilise ce mode de transport pour les envois urgents liés aux retards dans la production ou lorsqu’il y a des ruptures de produits dans les rayons des magasins en propre, des distributeurs ou encore pour les commandes effectuées sur Internet. « Pour réduire cette part de l’aérien, nos équipes vont travailler sur la planification et mettre en place un pilotage fin des expéditions », assure le responsable environnement.
Une digitalisation des échantillons, qui étaient jusqu’à présent expédiés par avion, devrait également être opérée
d’ici la fin de la durée de l’engagement FRET21, en 2023.

Inciter l’écosystème à aller dans la même direction durable
La stratégie de développement durable de Salomon est aujourd’hui en pleine structuration. Marie-Laure Piednoir, arrivée dans l’entreprise l’année dernière, se penche également sur d’autres actions, à l’impact certes plus modeste que la réduction de la part de transport aérien, mais qui montre l’engagement du groupe dans ce domaine.
Ainsi, le groupe va s’attacher dans les mois qui viennent à réduire la taille des suremballages des chaussures pour les envois mono colis et va investir dans une machine qui dimensionne le carton en fonction de la taille du produit qu’il va contenir.
Salomon travaille également sur les énergies alternatives pour les véhicules de ses transporteurs : plusieurs navettes inter-sites devraient passer au GNC (Gaz Naturel Comprimé) et à l’électrique. « Nous voulons inciter notre écosystème à se pencher sur la question de l’empreinte carbone, explique Marie-Laure Piednoir. Nos appels d’offre futurs auprès de nos transporteurs comprendront non seulement des exigences en matière de coût et de délai mais aussi d’environnement ». D’ici à 2023, Salomon prévoit que 50 % de ses transporteurs seront chartés Objectif CO2.