Ferrero France fait de FRET21 un de ses chantiers prioritaires

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Ferrero en France adhère une nouvelle fois au dispositif FRET21, le dispositif du programme d’Engagements Volontaires pour l’Environnement – Transport et Logistique (EVE) dédié aux chargeurs. Officialisé le 30 juillet 2020, ce réengagement porte sur une baisse de 7% des émissions de gaz à effet de serre liées aux flux de marchandises de la marque en France d’ici la fin de 2022.

L’engagement de Ferrero France dans le dispositif FRET21, en 2015 et une nouvelle fois en 2020, fait partie intégrante de la stratégie RSE du groupe mondial de confiserie et chocolaterie. Nommée « Play for good » en interne, cette approche de la durabilité doit bénéficier aux personnes, à la planète et aux produits. Pour agir en faveur de la planète, l’adhésion au dispositif FRET21 est « un des chantiers prioritaires de Ferrero en France », selon Laurent Douchin, responsable Logistique France, qui ambitionne une baisse des émissions de GES de 7% d’ici à la fin de 2022. « Avec nos différentes marques (Nutella, Kinder, Ferrero Rocher, Mon Chéri ou encore Tic Tac), nous avons d’importants flux transport, qui peuvent être multipliés par 6 lors des saisons hautes !, et qui pèsent pour 20% dans l’empreinte carbone de Ferrero, rappelle-t-il. Le nombre de nos sites logistiques est lui aussi fluctuant puisque nous pouvons en gérer jusqu’à 10, contre 5 en basse saison ». La logistique de Ferrero en France s’organise par ailleurs en trois pôles régionaux, en Normandie, en Rhône-Alpes et en Centre-Val-de-Loire. Environ 700 000 palettes y transitent chaque année.

Agir sur le taux de chargement
Pour réduire son empreinte carbone, Ferrero France a identifié plusieurs leviers d’actions dans le cadre du dispositif FRET21, en accord avec l’Ademe. Outre les achats responsables qui se concrétisent par une incitation de ses transporteurs à adopter charte et label Objectif CO2 pour atteindre une hausse de 20% des flux traités par des prestataires avec ce profil, l’entreprise se penche avant tout sur une amélioration du taux de chargement. « Cet axe concentre le plus grand impact sur nos émissions des gaz à effet de serre », assure le responsable logistique.
Objectif final : limiter le nombre de camions sur les routes. Jusqu’alors, certains produits étaient co-packés dans les usines. Les paquets promotionnels étaient ensuite acheminés vers les sites logistiques et repartaient chez les clients. « En amont, là où le nombre de kilomètres est le plus important, nous transportions donc beaucoup de vide, explique Laurent Douchin. Nous avons décidé de retarder cette différenciation. Ces produits sont désormais co-packés sur les sites logistiques, au plus près des lieux de livraisons finales, et non plus dans les usines. Ainsi, nous économisons près de 1 000 camions par an sur ce transport amont ». Par ailleurs, l’industriel travaille avec différents acteurs de la grande distribution pour la mise en place de « backhauling » afin de limiter le transport à vide des camions après la livraison en magasin par les distributeurs.
La livraison direct usine est également un axe développé, notamment depuis l’usine Normande de Villers-Ecalles et la construction à cette fin d’un nouveau bâtiment de stockage automatisé de 15 000 palettes.

Reprendre confiance dans le rail-route
Annoncé par le nouveau Premier ministre, Jean Castex, en août dernier, le plan de reconquête ferroviaire laisse penser qu’un nouvel élan pour le transport de marchandises combiné est en train de naître. « Opter pour ce moyen de transport nous permettrait de réduire jusqu’à 75% les émissions de GES, constate le responsable logistique de Ferrero en France. Mais nos marchandises devant être transportées sous température dirigée (10 à 14°c, ndlr), les choix ne sont pas aussi nombreux que pour d’autres. Les distances à parcourir sont un peu plus longues, et les délais de livraison sont également plus longs. Nous sommes donc en pleine réflexion sur le sujet ». En mars 2022, un nouveau centre logistique normand, qui centralisera les activités des quatre sites de la région, devrait voir le jour, et permettra, sans doute, de se pencher plus avant sur la faisabilité de cette solution.

La démarche environnementale donne du sens au travail des équipes
La volonté du groupe à minimiser son impact environnemental sur toute la chaîne de valeur, allant du choix des matières premières jusqu’aux usines de production, en passant par les flux de marchandises entre usines, sites logistiques et magasins, positionne le programme FRET21 au coeur de la stratégie de durabilité de Ferrero en France. « La démarche proposée permet également aux équipes de se familiariser et de s’approprier les actions en faveur de l’environnement, complète Laurent Douchin. Elle donne aussi du sens à leur travail quotidien ».

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